JOURNAL. Ce journal sera vraiment utile pour moi s’il peut donner un compte-rendu relativement précis du travail que je fais et des raisons pour lesquelles je le fais.
Icône du pop art, mort à 31 ans des suites du sida, Keith Haring a commencé à élaborer son langage pictural dès 1978, alors qu’il était encore étudiant de la School of Visual Arts de New York. C’est aussi à cette époque qu’il se met à consigner dans un journal ses réflexions, ses expériences et ses rencontres tant artistiques que sexuelles. Car tous ces aspects de sa vie transpirent dans les réalisations de Haring, que ce soit dans ses premières interventions dans le métro avec Samo (Jean-Michel Basquiat) ou dans ses grandes fresques dénonçant les ravages de la maladie. Et ce témoignage, parsemé de dessins et de photos, éclaire des propres mots de l’artiste son œuvre entier.
Précédé par une introduction du street-artist Shepard Fairey (alias Obey), grand ami de Haring, ce livre se révèle indispensable pour découvrir véritablement un artiste tellement connu – et si souvent utilisé par la publicité – qu’il nous semble familier.
Flammarion, 424 p., 26 €.
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Keith Haring, l’icône pop au jour le jour
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°648 du 1 juillet 2012, avec le titre suivant : Keith Haring, l’icône pop au jour le jour