Vous rappelez-vous la « tête bleue » ?
Il n’y a pas si longtemps, cette sculpture était considérée comme l’un des chefs-d’œuvre du département des Antiquités égyptiennes du Louvre… Jusqu’à ce qu’une enquête archéométrique prouve qu’il s’agissait en fait d’un faux moderne. Cette affaire et bien d’autres cas célèbres de faux dans le champ de l’égyptologie – la « tête de harpe », les scarabées de Néchao, l’affaire Mansoor – sont au cœur de cet étonnant ouvrage.
Le thème peut verser dans le sensationnel et le rocambolesque, mais cet écueil est évité grâce à une enquête minutieuse qui ne se limite pas au dépouillement des archives des grands musées et des anciens égyptologues. L’auteur s’est lancé dans des investigations le conduisant, par exemple, à rencontrer plusieurs faussaires contemporains. De plus, la rigueur de l’analyse des falsifications est enrichie par les comparaisons avec des images d’objets authentiques. L’auteur réussit ainsi à dépeindre cet univers sous un jour vivant et il démontre que l’histoire des faux mérite qu’on s’y intéresse de plus près.
Jean-Jacques Fiechter, Faussaires d’Égypte, Flammarion, 252 p., 24,90 €.
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Jean-Jacques Fiechter : "Faussaires d’Égypte"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°614 du 1 juin 2009, avec le titre suivant : Jean-Jacques Fiechter : "Faussaires d’Égypte"