L’ouvrage de Jacqueline Lichtenstein,
fort remarqué à sa sortie en 1989, est réédité en version de poche. Une manière
de rendre plus accessible cette étude remarquable qui analyse l’enjeu de la couleur dans l’histoire de l’art.
Platon la jugeait dangereuse et croyait au pouvoir des images. La couleur devint le lieu de l’antiplatonisme, tout d’abord au XVe siècle en Italie, puis dans la deuxième moitié du XVIIe siècle. Le Grand Siècle voit la révolte des coloristes qui s’érigent contre les partisans du dessin, faisant l’apologie du fard, des plaisirs et de la séduction. C’est la célèbre Querelle des anciens et des modernes, les uns se référant à Platon, les autres à Cicéron, rapprochant l’éloquence du corps à celle de la peinture.
Jacqueline Lichtenstein, La couleur éloquente, éd. Flammarion, 280 p., 61 F, ISBN 2-08-081641-1.
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Jacqueline Lichtenstein : La couleur éloquente
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°511 du 1 novembre 1999, avec le titre suivant : Jacqueline Lichtenstein : La couleur éloquente