Depuis le décès de Cy Twombly en 2011 à Rome, où il résidait depuis cinquante ans, les ouvrages monographiques se succèdent. Ces deux-là, les plus récents, ne sont pas les meilleurs.
Celui édité par Hazan, est une traduction d’un ouvrage allemand un peu bancal. Il veut donner un aperçu représentatif de la longue carrière de l’artiste américain, mais accorde une place disproportionnée à ses travaux photographiques et de sculpteur, même si c’est une découverte pour beaucoup. Un des textes censé décrire la vie et l’œuvre de Twombly est une reprise d’un écrit de son auteur, Kirk Varnedoe, publié en 1994.
Moins ambitieux, puisqu’il ne s’intéresse qu’aux « Dernières peintures, 2003-2011 », celui publié par les Éditions du Regard est aussi un peu plus élaboré. C’est l’époque des grands tourbillons colorés et des fleurs, où la peinture coule à flot, dans le sens premier puisque les dégoulinures traversent les toiles. Le texte d’accompagnement est très universitaire. Les deux ouvrages sont avares en photographies de l’artiste, le second n’en publiant aucune. Il est vrai que Twombly n’aimait pas se mettre en avant et que l’œuvre compte avant tout.
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Hommages à Cy Twombly
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Abonnez-vous dès 1 €Sous la direction de Nicola Del Roscio, Cy Twombly, Hazan, collection « Grand monographie », 240 pages, 65 €, et Nela Pavlouskova, Cy Twombly, Dernières peintures, 2003-2011, Éditions du Regard, 175 pages, 49 €.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°426 du 2 janvier 2015, avec le titre suivant : Hommages à Cy Twombly