André Breton, Andy Warhol, Francis Bacon, Roland Topor, Vito Acconci, ou encore Christian Boltanski l’ont utilisé et détourné. Le Photomaton, dont le prototype fut implanté en 1925 à New York par le photographe russe Anatol Josepho, n’a cessé de fasciner artistes et amateurs.
La fascination est mêlée de nostalgie quand, à l’heure du numérique, la boîte à se tirer le portrait tend à disparaître des lieux publics. Raynal Pellicer, réalisateur de documentaires et de courts-métrages pour la télévision, esquisse une histoire illustrée de ce procédé mécanique, dénuée de toute prétention artistique, et qui, pour les mêmes raisons a été largement empruntée par l’art contemporain. Ce survol chronologique nourri de quelques entretiens d’artistes actuels (dont bon nombre d’illustres inconnus) questionne en filigrane la tradition de l’autoportrait, rendu accessible et nécessaire par l’invention du Photomaton.
Raynal Pellicer, Photomaton, éd. de La Martinière, 2011, 255 p., 35 euros, ISBN 978-2-7324-4134-4
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Histoire d’une boîte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°339 du 21 janvier 2011, avec le titre suivant : Histoire d’une boîte