RÉCIT. C’est le succès du moment en Angleterre et à juste titre. Les Ephrussi ressemblent à bien des égards aux Rothschild ou aux Camondo. Mais contrairement aux Rothschild, l’absence d’héritiers directs, le peu d’intérêt des membres de la famille pour la finance et les désastres de la guerre ont fait disparaître la dynastie.
En France, on connaît surtout la villa Ephrussi de Rothschild près de Nice et le critique d’art Charles Ephrussi (1849-1905), propriétaire de la Gazette des Beaux-Arts et ami des impressionnistes. Il figure dans Le Déjeuner des canotiers de Renoir.
Edmund de Waal est l’arrière-arrière-petit-fils du fondateur de la dynastie. Artiste céramiste reconnu, il raconte l’histoire de sa famille en suivant le fil d’une collection de netsuke japonais transmise de Paris à Vienne puis à Tokyo. Ce n’est pas complètement une biographie familiale – l’auteur passant rapidement sur certaines étapes, on en perd un peu le fil –, mais on suit avec émotion la quête d’Edmund de Waal et plus encore les heures sombres de la branche viennoise pendant la montée du nazisme. Le titre est un peu rebattu mais s’impose vraiment.
Edmund de Waal, La Mémoire retrouvée, Albin Michel, 415 p., 23 €.
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Heurs et malheurs de la famille Ephrussi
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°637 du 1 juillet 2011, avec le titre suivant : Heurs et malheurs de la famille Ephrussi