Lorsqu’il n’appartient à aucune école, l’œuvre peint d’un écrivain possède cette liberté qui le différencie de son œuvre écrit. Sans doute l’homme de lettres, engagé dans des combats littéraires, voit-il dans la peinture, l’encre… un exutoire. Cette indépendance est sensible chez Hugo, Artaud ou Klossowski (lire p. 50). Elle est à son faîte dans la peinture d’Henri Michaux (1899-1984).
Ni surréaliste, ni « tachiste », l’auteur d’Ecuador a laissé libre cours à une production prolifique dans laquelle des « alphabets » évoquent visages, foules, paysages. S’agit-il d’hallucinations comparables à celles goûtées sous l’emprise de la mescaline ? En tout cas, il s’agit d’explorations dans son être le plus intime que la réédition de l’étude d’Alfred Pacquement célèbre à nouveau.
Alfred Pacquement, Henri Michaux, Gallimard, 2006, 183 p., 36 €.
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Henri Michaux l'explorateur
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°590 du 1 avril 2007, avec le titre suivant : Henri Michaux l'explorateur