Retournant à la vieille ritournelle de Souriau émise dans les années 1960 sur la nature comme meilleure des créatrices, Linda Mestaoui, ancienne journaliste beauté, a suivi son instinct pour ce livre qui cherche à baliser ce qu’elle qualifie de « green art ».
Elle désigne par là des pratiques de plein air et pas forcément écologiques. Le vert du titre est donc un peu trompeur. À partir d’une introduction très approximative sur le land art, Mestaoui a convié vingt-cinq artistes internationaux présentés par des textes succincts et une galerie photographique. Beaucoup affichent une pratique assez naïve et narrative dans et sur la nature. Au terme d’une lecture pas franchement passionnante, à la structure très personnelle (l’auteur admire vraiment beaucoup ses exemples), perdure le sentiment d’une approche quasiment trompeuse.
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Greenwashing
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Abonnez-vous dès 1 €Linda Mestaoui, Green Art. La nature, milieu et matière de création, Alternatives, 240 p., 35 €.
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°724 du 1 juin 2019, avec le titre suivant : Greenwashing