Elle fut la capitale que se choisirent les émirs mérinides dans la seconde moitié du XIIIe siècle : elle ne cessa dès lors de gagner en splendeur.
En un siècle, Fès s’agrandit d’une nouvelle cité palatiale. Et pour la parer de mosquées, de palais, de somptueuses demeures, de fontaines, les souverains dépensèrent sans compter. « Ce qui est beau n’est cher, tant grande en soit la somme », chantait un auteur arabe comme pour justifier leur prodigalité. L’ouvrage de Xavier Salmon, conservateur général du patrimoine et aujourd’hui directeur du département des arts graphiques du Louvre, nous donne à voir son ineffable beauté. Superbement illustré, alternant vues d’ensemble et détails des décors les plus raffinés et élégants, photographies actuelles ou d’archives, ce beau livre nous invite à nous perdre dans cette cité mérinide dont Xavier Salmon nous raconte le miracle architectural. Si l’on n’arrive plus à le refermer, peut-être est-ce parce qu’il éveille aussi en nous une douleur : celle du regret de ne pas être à Fès.
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Fès mérinide, une capitale pour les arts
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°749 du 1 décembre 2021, avec le titre suivant : Fès mérinide, une capitale pour les arts