De Grenoble, on retient les incontournables paysages alpins. Mais on oublie que ce même environnement naturel, favorable à l’élevage et au tannage, est à l’origine d’une industrie locale qui se développe dès le Moyen Âge autour du gant.
Accompagnant l’exposition éponyme présentée au Musée Dauphinois de la ville (jusqu’au 27 mars 2023), ce catalogue retrace, en un savant condensé historique, l’évolution de ce savoir-faire patrimonial exceptionnel. Travailler main pour habiller d’autres mains : un credo qui animera la capitale mondiale de la ganterie de 1860 à 1940. Cet artisanat connaît aujourd’hui un regain d’intérêt indéniable, aussi bien auprès du grand public que des chercheurs et spécialistes, en témoigne la thèse en cours d’Audrey Colonel, co-auteure de l’ouvrage. Et pour cause, le gant suscite une curiosité infinie et pose autant de questions qu’il a de propriétaires, de formes et d’usages différents. Accessoire ou vêtement ? Objet de mode, de luxe ou d’art ? Fonction sociale, symbolique ou simplement utilitaire ? Les éditions Glénat, d’origines grenobloises également, signent un livre attractif et élégant, esthétique et pédagogique. À portée de main.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Fait main
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°757 du 1 septembre 2022, avec le titre suivant : Fait main