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À l’occasion de la première édition de l’exposition « Monumenta », dans la nef du Grand Palais, à Paris, sont organisés pendant plus d’un mois une série de rencontres, projections, lectures et débats autour de la Chute d’étoiles de l’artiste allemand Anselm Kiefer (lire le JdA no 260, 25 mai 2007, p. 4). Créées pour l’occasion, les sept maisons et les trois sculptures se déploient au sein de l’espace de la verrière. Des rendez-vous quotidiens démultiplient les approches de l’univers de l’artiste. Tous les jeudis à 19 h 30, des spécialistes interviennent à propos de l’œuvre monumentale lors de débats publics. Le 14 juin, Philippe Dagen, historien de l’art, s’interrogera sur « L’art après la Shoah », en collaboration avec le Musée d’art et d’histoire du judaïsme à Paris. Le 5 juillet sera abordée la question des relations culturelles entre la France et l’Allemagne au XXe siècle, à partir de l’exemple d’Anselm Kiefer, installé en France depuis 1991. Les vendredis sont consacrés à des lectures de textes poétiques et littéraires sources d’inspiration de l’artiste. Une série de documentaires produits par le Centre national de la cinématographie et la délégation aux Arts plastiques sont présentés tous les jours à 13 heures afin de contextualiser l’œuvre. Enfin à 17 heures, pointligneplan, diffuseur de cinéma expérimental et d’art vidéo, organise des projections de films d’artistes et réalisateurs contemporains ouvrant de nouveaux axes de lecture de l’œuvre de Kiefer.