Au début du XXe siècle, des conflits ont éclaté un peu partout dans le monde.
La France garde à l’esprit la défaite contre la Prusse en 1871. Dans cette atmosphère lourde d’une guerre mondiale imminente, un riche banquier nourrit l’idéal de réconcilier les hommes entre eux. Après l’invention de l’autochrome en 1907, Albert Kahn envoie dans le monde entier des hommes photographier en couleurs des vestiges d’un monde en plein chambardement. Son projet : constituer « Les archives de la planète » et faire se rencontrer les peuples. Le projet sera abandonné en 1931 après la crise de 1929. Un choix d’images inédites parmi les 72 000 plaques autochromes conservées par le musée Albert-Kahn à Boulogne-Billancourt raconte ici cette utopie qui, un siècle plus tard, reste malheureusement d’actualité. L’homme n’a-t-il rien appris du siècle passé ?
David Okuefuna, Albert Kahn, le monde en couleurs, Chêne, 336 p., 45 euros.
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David Okuefuna : "Albert Kahn, le monde en couleurs"
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°611 du 1 mars 2009, avec le titre suivant : David Okuefuna : "Albert Kahn, le monde en couleurs"