PHOTOGRAPHIE. La Cinémathèque française nous avait fait découvrir en 2008 un Dennis Hopper multicréateur : acteur, réalisateur, peintre… La sortie, après le décès le 29 mai 2010 de Hopper, d’un bien lourd et bien grand ouvrage sur son travail photographique le confirme.
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Le livre couvre une période relativement courte de sa carrière, 1961-1967, mais sans doute la plus intéressante. À cette époque, en effet, il photographie tout et tout le monde. Les portraits de ses amis artistes tiennent le haut du pavé : Kienholz, Ruscha, Rauschenberg, Warhol, qu’il collectionne amoureusement, sont d’une rare puissance. Les cadrages à l’américaine sont nerveux et agressifs, le Nikon est collé au sujet ; l’absence de flash et la souplesse de la Kodak Tri-X créent de puissants contrastes. Approches que l’on savoure tout autant dans ses snapshots pris au volant d’une auto.
D’autres images manquent de sel, comme ses photos de mode ou – étonnamment – de tournage. Mais comment en vouloir à celui qui a légué un témoignage unique sur l’Amérique des années 1960. Le réalisateur d’Easy Rider, film culte de 1969, reste et restera un artiste total.
Collectif, Dennis Hopper, photographs (1961-1967), Taschen, 544 p., 50 €.
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Collectif - Dennis Hopper, photographs (1961-1967)
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°636 du 1 juin 2011, avec le titre suivant : Collectif - <em>Dennis Hopper, photographs (1961-1967)</em>