Le confinement de mars 2020 aurait pu ne pas affecter le travail de peintres habitués à l’enfermement dans leur atelier… Il en fut souvent autrement.
![Monique Frydman, Chronique des jours fêlés, Éditions du Regard](/sites/lejournaldesarts/files/styles/libre_w468/public/2021-12/monique-frydman-chronique-jours-feles-editions-regard.gif?h=f2da478f&itok=ckisdhqr)
Pour Monique Frydman, il fut l’occasion de ressortir de ses tiroirs 200 dessins de corps féminins réalisés entre 1976 et 1983, et de les exposer cet automne à la Galerie Dutko. Il fut aussi l’occasion de réaliser entre le 12 avril et le 31 mai une suite de 129 monotypes, procédé d’impression d’images uniques prisé par Gauguin et Degas – ses « maîtres ». À partir d’une même matrice, l’artiste a imprimé avec sa main sur papier japon plusieurs séries d’encres abstraites comme autant de déclarations d’amour faites aux couleurs et à la nature : le jaune et le violet, le 14 avril ; le rouge et le noir, le 4 mai ; les verts, le 6 mai, etc. Superbement reproduits dans un livre d’une élégance rare par les fidèles éditions du Regard, ces monotypes trahissent la jouissance de peindre comme, écrit l’artiste, cette « puissance de la vie » qui « [lui] ouvre un espace de liberté infini ». « Je recommence à voir, à ressentir, mes œuvres me redonnent de la force », ajoute Monique Frydman. À nous aussi.
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![](https://www.lejournaldesarts.fr/sites/lejournaldesarts/files/styles/landscape_w150/public/2021-12/monique-frydman-chronique-jours-feles-editions-regard.gif?h=bdae4937&itok=dOJoOOu0)
Chronique des jours fêlés
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°749 du 1 décembre 2021, avec le titre suivant : Chronique des jours fêlés