La mode est un éternel recommencement. Les éditions du Regard adoptent cet adage en rééditant l’ouvrage de Françoise Giroud et Sacha Van Doorsen, consacré à Christian Dior.
Sous la plume incisive de la journaliste et ancienne secrétaire d’État à la Culture se dévoile le tempérament créatif du couturier, la magie des séances d’essayage, sa farouche volonté d’« habiller quelques femmes élégantes de la bonne société ». Les clichés apportent le souvenir de modèles intemporels, symptomatiques d’une élégance d’après-guerre, synonymes de liberté recouvrée.
L’histoire débute en 1947, avenue Montaigne. Outre-Atlantique, les modistes crient au scandale, qui ose ainsi dissimuler sous de riches étoffes les jambes des belles Américaines ? Ils crurent en une révolte, ce fut une révolution.
Point de vocation précoce pourtant, juste l’empreinte immuable d’une mère à la mise soignée pour faire naître une ambition. Le talent, la patience, la discipline du sur-mesure eurent raison du modernisme ambiant et Christian Dior de confier, à la fin de sa vie : « la couture, c’est au temps des machines, un dernier refuge de l’humain, du personnel, de l’inimitable ».
Françoise Giroud, Sacha Van Doorsen, Dior, éditions du Regard, 2006, 360 p., 49 €.
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Christian Dior... Et « viva la révolution » !
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°584 du 1 octobre 2006, avec le titre suivant : Christian Dior... Et « viva la révolution » !