« J’espère qu’elles serviront aux études de ceux qui se dévouent à l’art et à son histoire. »
Tel fut le vœu testamentaire de Nélie Jacquemart-André, lorsqu’en 1912 elle légua à l’Institut de France ses collections d’une ampleur rarement égalée. Le vœu est aujourd’hui exaucé, tant ce volumineux catalogue des peintures italiennes conservées par l’institution parisienne est un hymne à la recherche et au savoir. Obsédés par les œuvres transalpines, Édouard André (1833-1894) et son épouse Nélie Jacquemart (1841-1912) n’eurent de cesse d’acquérir auprès d’antiquaires italiens des chefs-d’œuvre inestimables, conçus par Giotto, Crivelli, Mantegna, Uccello, Pérugin, Bellini ou Botticelli. Présentées dans leur célèbre hôtel parisien, les quelque 250 peintures italiennes réunies par le couple jouissent de notices irréprochables qui, précédées d’essais roboratifs, permettent de convoquer une histoire du goût souveraine, des questions d’attribution et de subtiles considérations plastiques. Un catalogue majeur voué à demeurer longtemps irremplaçable…
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Chefs-d’œuvre italiens
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°768 du 1 octobre 2023, avec le titre suivant : Chefs-d’œuvre italiens