Besoin d’un photographe à Paris ? Contactez E. Vaillat installé au 28, galerie Montpensier.
Autrement, essayez Pierre Gonelle, 69, boulevard Saint-Martin. Mais ne les appelez pas, ni l’un ni l’autre ne décrocheront le téléphone que M. Graham Bell n’a pas encore inventé. Et pour cause, Vaillat, daguerréotypiste, a débuté son activité en 1844 ; Gonelle, qui pratique, lui, le collodion, a ouvert son atelier un peu plus tard, en 1863.
Vaillat et Gonelle sont référencés parmi plus de quatre mille deux cents professionnels dans cet étonnant Répertoire des photographes parisiens du xixe siècle. Étonnant ? Bluffant !, tant le travail de recherche et de compilation réalisé par François Boisjoly, thésard auteur d’une base de données non moins surprenante sur la photo-carte de visite (photocarte.ish-lyon.cnrs.fr), est titanesque – trente ans de travail –, méthodique, presque ascétique. Fort heureusement une introduction bien documentée sur la profession de photographe au XIXe ainsi que les nombreuses illustrations ne restreignent pas ce répertoire aux seuls historiens, mais l’ouvrent à un plus large public composé de passionnés d’histoire de la photo et d’amateurs de curiosités éditoriales.
François Boisjoly, Répertoire des photographes parisiens du XIXe siècle, les Éditions de l’Amateur, 2009, 298 p., 80 €.
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°618 du 1 novembre 2009, avec le titre suivant : Besoin d’un pro de la photographie à Paris, au XIXe siècle ?