Si un seul artiste devait symboliser le Baroque, c’est bien Gian Lorenzo Bernini, dit Le Bernin (1598-1680). Car si définir esthétiquement le baroque, ce mouvement étroitement lié à la contre-réforme catholique n’est pas aisé, on en retient souvent l’emphase, la théâtralité, l’énergie, en ayant en tête les sculptures du Bernin.
Le Bernin a vécu presque toute sa longue vie à Rome, sous la protection des princes de l’Église. Il a pu ainsi créer de nombreuses œuvres sculptées que les touristes connaissent par cœur. Des sculptures mythologiques, tel le tourbillonnant Enlèvement de Proserpine, au véritable tableau sculpté que constitue l’Extase de Sainte Thérèse, en passant par la Fontaine des Quatre Fleuves et le baldaquin de Saint-Pierre, son œuvre façonne la Rome baroque alors triomphante.
Phaidon édite pour la première fois en français une ancienne monographie (datant de 1955) des sculptures du maître. La plupart des photographies sont ainsi en noir et blanc même si de nouvelles planches en couleur les complètent. L’historien Ruldof Wittkower (disparu depuis longtemps) a écrit
des textes certes denses mais qui restent accessibles.
Rudolf Wittkower, Bernin, Phaidon, 320 p., 360 ill., 29,95 euros.
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Bernin
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°573 du 1 octobre 2005, avec le titre suivant : Bernin