Le travail d’une galerie consiste à vendre l’œuvre d’un artiste. Mais pas seulement, il consiste aussi à l’accompagner, à la diffuser, à la faire connaître, la faire comprendre et aimer.
Il n’est pas question d’autre chose dans le dernier ouvrage sorti aux éditions Ceysson, associées à la Galerie Ceysson & Bénétière : d’amour. Amour du livre d’abord (avec un somptueux ouvrage relié de plus de 400 pages sous couverture entoilée), amour de la connaissance ensuite (avec ses analyses signées d’historiens de l’art réputés, son catalogue des sculptures, depuis la première réalisée en 1966 jusqu’à aujourd’hui, et son appareil critique digne d’un catalogue d’exposition) et, surtout, amour de l’œuvre de Bernard Pagès, ce « fabricant » (Brigitte Léal) qui participe depuis plus de cinquante ans à l’écriture du prochain chapitre de l’histoire de sa pratique. « Art pauvre ? Arte Povera ?, s’interroge Colin Lemoine [collaborateur de L’Œil] à propos du sculpteur. Non, art fastueux, fastueusement brut, art buissonnier dont la science est expérience, dont chaque œuvre est un précipité de concrétude. » Indispensable.
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Bernard Pagès
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°739 du 1 décembre 2020, avec le titre suivant : Bernard Pagès