Le cinéma Le Louxor et son décor pharaonique, édifié en 1921 par l’architecte Henri Zipcy, est un exemple célèbre de la symbiose entre l’Art déco et l’art égyptien antique.
Mais il n’est pas le seul. La rencontre de ces deux cultures, qui peut paraître inattendue au premier abord, trouve pourtant son ancrage dans une esthétique commune épurée, rectiligne et élégante, aux motifs stylisés géométriques. Cet engouement auprès des artistes des années 1920 et 1930, tout particulièrement des architectes, sculpteurs et mosaïstes en quête d’un renouveau des arts décoratifs, participe à la diffusion de l’égyptomanie. Nul besoin de s’être rendu en Égypte pour se représenter la figure mythique de Néfertiti accompagnée de sphinx. Cet ouvrage éclectique et d’actualité explore les manifestations de ce phénomène culturel dans le monde entier, à travers diverses disciplines (presse, cinéma, mode, design). Publié à l’occasion du centenaire de la découverte de la tombe de Toutankhamon et du bicentenaire du déchiffrement des hiéroglyphes par Champollion, il complète ainsi les expositions liées à ces événements.
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Art déco égyptomanie
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°760 du 1 décembre 2022, avec le titre suivant : Art déco égyptomanie