ESSAI - Pendant que les bottes allemandes résonnaient sur les trottoirs parisiens, que faisaient les artistes ?
L’Américain Alan Riding dresse un tableau sans complaisance de la vie culturelle pendant la guerre – de la peinture au cinéma, en passant par la musique – et décrit un marché de l’art en pleine expansion, entre trafic d’objets volés et ventes légales par les Français eux-mêmes à des Allemands soudainement enrichis. Pendant ce temps, ces derniers organisaient méthodiquement le pillage des œuvres françaises, notamment des biens spoliés des juifs, et la Résistance collectait des renseignements pour éviter de faire sauter les trains transportant des chefs-d’œuvre. L’ouvrage retrace les destins croisés des différents protagonistes (Picasso, Matisse, Bonnard, Maillol, Dufy, Rouault, Derain, Van Dongen…) et fourmille d’informations sur cette période trouble.
Alan Riding, Et la fête continue. La vie culturelle à Paris sous l’Occupation, coll. « Champs », Flammarion, sortie le 6 février, 12 €.
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Alan Riding, « Et la fête continue. La vie culturelle à Paris sous l’Occupation »
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°654 du 1 février 2013, avec le titre suivant : Alan Riding, « Et la fête continue. La vie culturelle à Paris sous l’Occupation »