Winter Bruneaf, le off de la Brafa

Pour sa sixième édition, Winter Bruneaf, la version hivernale de Bruneaf qui se tient en juin dans le quartier du Sablon, consolide ses acquis et continue de bénéficier de l’aura de la Brafa qui se déroule également à Bruxelles du 23 au 31 janvier, dans les halles de Tour & Taxis. « Nous n’avons jamais caché que Winter Bruneaf prend appui sur la Brafa pour briller. C’est en effet un moment fort de l’année à Bruxelles, alors de nombreux collectionneurs font le déplacement », explique Didier Claes, président de Bruneaf. Les amateurs d’art africain se satisfont tout à fait de ce jumelage, car s’ils ne trouvent pas leur bonheur à la Brafa, ils peuvent se replier sur Winter Bruneaf, et inversement. Trente-trois exposants sont regroupés dans les différentes galeries du Sablon, offrant une vaste sélection de pièces d’Afrique – 75 % des participants sont spécialisés en art d’Afrique noire – mais aussi d’Océanie, d’Asie et des Amériques. Ils sont essentiellement belges et français. D’ailleurs, plusieurs galeries françaises présentes n’avaient pas participé à l’édition de Bruneaf en juin dernier, comme les galeries Olivier Castellano ou Renaud Vanuxem, prouvant par là même l’importance de Winter Bruneaf. « Beaucoup de confrères disent mieux travailler à Bruxelles en janvier qu’en juin, car il y a moins de concurrence [Bruneaf de juin compte le double de galeries, ndlr], le Parcours des mondes en septembre à Paris est encore loin et il y a un public assez pointu qui vient pour la Brafa. Enfin, il n’y a pas de vente publique à ce moment de l’année », souligne Didier Claes. À chacun sa stratégie.