StArt : Estampes contemporaines - Vente du 15 février, Drouot, Paris

Pour tous ceux qui veulent commencer une collection d’art contemporain avec peu de moyens, le monde de l’estampe contemporaine et des multiples apparaît comme la solution. Estimé 2 400 euros, Chinese portrait series no 53 (2008) de Feng Zhengjie a été édité à 200 exemplaires (ill. ci-contre). Mais c’est la première fois qu’une lithographie de l’artiste passe en vente publique.

Il faudra compter 12 000 euros pour une Crying Girl (1963) de Roy Lichtenstein ; 10 000 euros pour un évanescent portrait sérigraphié d’Ingrid Bergman (1983) par Andy Warhol, épreuve d’artiste numérotée 18/20 ; et la même somme pour Flumequine - 108 spots in 108 (2007), eau-forte et aquatinte en couleurs sur vélin de Damien Hirst, éditée à 75 exemplaires et inspirée de la série des « Spot paintings ».

Avec Planetary Folklore participations no 1 (1969), de Victor Vasarely, réalisée à 3 000 exemplaires et estimée 700 euros, c’est au collectionneur de composer sa propre combinaison optique. Conservée dans son emboîtage original, l’œuvre à créer se présente sous la forme d’un abécédaire multicolore en polystyrol et métal, accompagné de trois feuilles de programmations réalisées par Vasarely et de cinq autres feuilles vierges destinées à l’acquéreur.

Notons encore le Portrait d’Antonin Artaud par Otto Hahn (1968), emboîtage-sculpture en bois laqué par Lucio Fontana, réalisé à 80 unités et estimé 14 000 euros. Il est rare de trouver cette pièce historique complète, c’est-à-dire comprenant le livre d’Otto Hahn imprimé sur Arches.