SAINT-OUEN - À l’occasion du 3e Mondial de l’Antiquité, qui s’est tenu du 5 au 8 octobre aux puces de Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), les antiquaires et brocanteurs des marchés Paul-Bert et Serpette ont arboré des tee-shirts noirs ornés du slogan « Vos puces en danger ».
Ils entendaient ainsi protester contre leur propriétaire depuis 2005, le duc de Westminster et sa société foncière Grovesnor, laquelle a imposé des hausses de loyer « atteignant entre 35 % et 70 % ». Déjà fragilisés par un euro fort et la défection concomitante des acheteurs américains, les marchands craignent d’assister à la disparition des enseignes les plus modestes et à la transformation de ces marchés historiques en « Louvre des Antiquaires bis ».
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Saint-Ouen fait de la résistance
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°267 du 19 octobre 2007, avec le titre suivant : Saint-Ouen fait de la résistance