PARIS - Pour sa septième exposition thématique annuelle, la galerie Ratton-Hourdé spécialisée en arts primitifs consacre une exposition aux sièges royaux d’Afrique noire.
Réalisés dans la tradition de l’art de cour des XVIIIe et XIXe siècles, ces trônes en bois représentent un homme ou une femme, debout ou agenouillés, les bras levés soutenant un plateau sur lequel s’asseyait le monarque lors d’adresses publiques ou de jugements solennels. Ces atlantes et caryatides, le plus souvent héros de légende liés à la genèse du clan ou symboles de fertilité et de maternité, contribuaient par leur pouvoir allégorique au maintien de la toute-puissance du roi. Parfois ornées de vrais colliers et bracelets, les sculptures d’une hauteur qui avoisine les 40 cm proviennent principalement d’Afrique occidentale, et particulièrement de République démocratique du Congo. L’exposition présente des pièces d’exception parmi lesquelles un trône camerounais Bamileke ayant successivement appartenu à Jacques Kerchache et au prince Sadruddin Aga Khan, ou un siège du royaume de Kom au Cameroun entièrement perlé de rouge, noir, blanc et bleu.
« Atlantes et caryatides. Trônes d’Afrique noire », jusqu’au 31 juillet, galerie Ratton-Hourdé, 10, rue des Beaux-Arts, 75006 Paris, tél. 01 46 33 32 02.
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Repos royal
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°196 du 25 juin 2004, avec le titre suivant : Repos royal