Comment, sous votre direction, a été constituée la collection (quasi unique en France) d’orfèvrerie contemporaine du musée des Arts décoratifs de Lyon ?
J’ai voulu ouvrir ce musée à la création contemporaine pour faire connaître les œuvres de la seconde moitié du XXe siècle. Comme nous manquions d’espace pour montrer du mobilier, je me suis tourné vers l’orfèvrerie. Cette collection a démarré en 1995 pour s’enrichir progressivement d’une centaine de pièces, en une dizaine d’années. Elle a été constituée par des dons et par des dépôts du Fonds national d’art contemporain (FNAC), mais également par des achats du musée. Je me suis notamment rendu à Milan pour visiter les firmes italiennes qui ont produit ces pièces d’orfèvrerie qui ont pris de l’ampleur dans les années 1980. La collection du musée comprend des couverts, bougeoirs, théières, aiguières, plateaux et pièces d’usage. Elle est exposée dans sa totalité au premier étage du musée des Arts décoratifs, à la suite de l’orfèvrerie des XVIIIe et XIXe siècles, et montre une continuité dans la création. À ma connaissance, seul le musée Mandet de Riom constitue dans le même esprit une collection d’argenterie contemporaine.
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Questions à... Guy Blazy, ancien conservateur en chef du musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°620 du 1 janvier 2010, avec le titre suivant : Questions à... Guy Blazy, ancien conservateur en chef du musée des Tissus et des Arts décoratifs de Lyon