La foire bruxelloise Cultures, dont c’est la 3e édition en 2018, mélange l’art tribal, l’Asie et l’archéologie. Mais c’est bien l’art africain, et plus particulièrement l’art du Congo, une ancienne colonie belge, qui domine.
Les objets plus rares, c’est-à-dire les moins connus, intéressent les passionnés, ceux qui suivent le marché de très près et collectionnent uniquement l’art africain, tandis que les nouveaux collectionneurs, qui proviennent de l’art moderne, sont intéressés par des objets dont les lignes rappellent la peinture du XXe siècle. Ces objets-là sont ceux que l’on appelle « l’art de la forêt », avec des lignes pures, par opposition aux objets classiques.
Ce sont en priorité les Belges qui s’y intéressent – ils sont proches du Congo, puisque la Belgique a colonisé ce pays d’Afrique. Mais, comme tout s’est internationalisé, la plupart des collectionneurs français sont également de grands amateurs. Les Américains aussi sont férus d’art du Congo.
Les prix sont divers, selon la qualité des objets et l’importance des pièces. On peut vraiment trouver des œuvres à quelques centaines d’euros, certaines pouvant aller jusqu’à plusieurs millions d’euros. Mais la moyenne, pour les objets d’art africain, se situe aux alentours de 6 000 à 10 000 euros.
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Questions à… Didier Claes
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°713 du 1 juin 2018, avec le titre suivant : Questions à… Didier Claes