PARIS [21.10.15] - Très attendue, la nouvelle foire off parisienne qui se tient avenue d’Iéna dans un hôtel particulier, s’est montrée incisive et séduisante.
Les « refusés » de la Fiac ont réussi leur pari, celui de proposer, enfin, une manifestation parallèle attractive et de qualité qui manquait à Paris. Le lieu dégoté par les cinq galeries à l’origine de Paris Internationale – les parisiens Crèvecœur, High Art, Antoine Levi, Sultana et le zurichois Gregor Steiger –, un grand hôtel particulier de l’avenue d’Iena laissé à l’abandon depuis une quinzaine d’année, n’y est pas pour rien, qui a doté la manifestation d’une très agréable atmosphère, ni trash ni apprêtée.
Les organisateurs ont réussi à fédérer autour d’eux une quarantaine d’exposants très scrutés dans le concert mondial des galeries émergentes d’aujourd’hui, comme Supportico Lopez (Berlin), Koppe Astner (Glasgow), Laurel Gitlen (New York), Emanuel Layr (Vienne), Stereo (Varsovie) ou Christian Andersen (Copenhague). La plupart des participants sont parvenus à éviter l’écueil de propositions trop marquées par la « branchitude », offrant souvent, à l’inverse, des projets mûris et cohérents.
Les premières heures de la manifestation inaugurée mardi 20 octobre ont donné à voir la présence d’importants collectionneurs et de nombreux institutionnels et curateurs. Parmi les organisateurs, Guillaume Sultana relevait en fin de journée : « Plusieurs exposants nous ont déjà fait part de ventes confirmées. Les collectionneurs ont répondu présent avec curiosité et l’envie manifeste d’être là et de se faire plaisir, ce qui bien entendu nous réjouit. »
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Paris Internationale réussit son entrée sur scène
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