Chaque édition de la Fiac draine son lot de nouveautés, celles de cette 41e année sont de taille. Désormais tentaculaire, la manifestation lance une seconde mouture, (Off)icielle, dont le titre même ironise sur son statut. Installé à la Cité de la mode et du design – un beau défi ! –, l’événement réunit une soixantaine de galeries dédiées à la création émergente. « Le fil conducteur est la découverte », précise Jennifer Flay, directrice de la Fiac et d’(Off)icielle. L’événement promet ainsi de découvrir des galeries, des artistes, que ces derniers soient émergents ou pas, mais aussi de redécouvrir ceux qui restent dans l’ombre. (Off)icielle, dont certaines galeries ont été vues les années passées dans les manifestations off, à la Cour carrée du Louvre, voire à la Fiac elle-même, compte 60 % de marchands étrangers. Treize nationalités différentes sont dénombrées, en grande majorité des galeries américaines (Lisa Cooley ou M B), talonnées par les allemandes (Tanja Wagner ou Schwarz Contemporary) ou les anglaises (Limoncello ou Rod Barton). Chez les Français, les plus chevronnés (Martine et Thibault de la Châtre ou Claudine Papillon) côtoient les plus jeunes (Emmanuel Hervé ou de Roussan). Parmi les propositions : Émilie Ding sur les cimaises de Samy Abraham, Estefania Peñafiel Loaiza chez Alain Gutharc ou Laurent Le Deunff sur le stand de Sémiose. On note la présence de l’Art brut, habituellement peu visible à la Fiac, grâce à Christian Berst ou Ritsch-Fisch.
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(Off)icielle, prometteur
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Abonnez-vous dès 1 €Les Docks, Cité de la mode et du design, 34, quai d’Austerlitz, Paris-13e, www.officielleartfair.com
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°673 du 1 novembre 2014, avec le titre suivant : (Off)icielle, prometteur