PARIS
La galeriste franco-ivoirienne fête ses premiers dix ans d’activité.
Paris. La participation de la galerie Cécile Fakhoury à Paris+ salue un parcours de dix ans, marqué par beaucoup de chance « mais aussi beaucoup de travail », tient-elle à affirmer. Après des études de commerce à Paris, elle enchaîne les postes dans des galeries parisiennes avant de partir, en 2011, à Abidjan pour suivre son mari. C’est le point de départ d’une trajectoire originale. Grâce à un coup de pouce de son beau-père, elle ouvre sa première galerie en 2012 à Abidjan, qu’elle consacre aux artistes africains. Malgré l’instabilité de la Côte d’Ivoire et de toute la région, elle est persuadée qu’il y a un riche terreau de jeunes artistes et un noyau de collectionneurs (dont le roi du Maroc) qui ne demande qu’à grossir.
En 2018, l’ouverture d’un espace à Dakar, au Sénégal, l’installe solidement comme une galeriste africaine de référence. La même année, la chance lui sourit à nouveau : elle parvient à convaincre le propriétaire d’un local au 29 de la prestigieuse avenue Matignon de le lui louer. Elle gagne ainsi de plus en plus en crédibilité, ce qui lui ouvre la porte de nombreuses foires. Pas simple pour cette jeune mère (38 ans) de trois enfants : « Je suis très aidée par ma famille et j’ai une équipe formidable », avoue-t-elle.
Grâce à son positionnement unique sur le marché (un pied à Paris, l’autre en Afrique), elle espère doubler son chiffre d’affaires dans les deux ou trois ans et passer le cap des 5 millions d’euros. Elle veut aussi sortir l’art africain contemporain du ghetto où elle a le sentiment qu’il est enfermé pour le mettre dans la même cour que l’art occidental.
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Les bons esprits veillent sur Cécile Fakhoury
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°598 du 4 novembre 2022, avec le titre suivant : Les bons esprits veillent sur Cécile Fakhoury