Comme chaque année, de nouvelles galeries font leur entrée dans le cercle très prisés des exposants de la Fiac. L’arrivée d’importants marchands, comme White Cube ou Lisson Gallery, témoigne de la bonne santé de la foire qui se veut décidément plus nternationale que jamais.
WHITE CUBE (0.A22)
Londres - www.whitecube.com - Pas vraiment de prise de risque, mais un « pot-pourri » pour cette référence britannique et ce marqueur de la branchitude londonienne puisque le White Cube représente nombre de YBA, ces Young British Artists qui défrayèrent la chronique dans les années 1990, comme les frères Chapman, Damien Hirst et, bien sûr, Sam Taylor-Wood. La galerie a choisi de ne pas faire de choix et d’apporter un peu de tout à Paris, pas vraiment ambitieux, mais les pointures seront donc présentes.
VERMELHO (1.F03)
São Paulo - www.galeriavermelho.com.br - Sans aucun doute, Vermelho est un poids lourd parmi les galeries brésiliennes. Sa venue sur Paris est donc un événement. Si elle représente le duo Detanico et Lain déjà bien repéré dans l’Hexagone, la galerie a cependant choisi de mettre en avant des artistes brésiliens comme Lia Chaia, photographe et vidéaste s’adonnant à l’installation, Cadu (dessin et installation notamment), Marcelo Cidade (sculpture rentre-dedans) et Rosângela Rennó (vidéaste). Ce choix volontairement restreint constitue un véritable parti pris dont on découvrira sur place quelle température il donne de la scène brésilienne.
MATTHEW MARKS GALLERY (0.B37)
New York - www.matthewmarks.com - La galerie new-yorkaise a rassemblé une dizaine de ses artistes et pas des moindres : Ellsworth Kelly, Jasper Johns, Brice Marden, Cy Twombly, Paul Sietsema pour les plus historiques. Nan Goldin, Robert Gober, Charles Ray ou le céramiste halluciné de Los Angeles Ken Price joueront le rôle des trublions de service dans cet ensemble américain de très haute référence.
LISSON GALLERY (0.A12)
Londres, New York, Milan - www.lissongallery.com - L’arrivée de la vénérable maison britannique Lisson, mastodonte londonien depuis 1967, fait figure de baromètre quant à la cote d’amour des grands marchands pour la Fiac. Quatre artistes, pas plus : la décision laisse moins deviner une timidité teintée de modestie qu’une arrivée en force avec des pièces monumentales. Lorsqu’on sait qu’Anish Kapoor est annoncé, on peut s’attendre à un geste fort. Daniel Buren fait aussi parti des choix de la galerie avec l’abstraction géométrique de Carmen Herrera et les monochromes matiéristes de Jason Martin.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le tour des galeries de la Fiac - Les nouvelles venues
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Jennifer Flay - « La Fiac doit s’adresser au plus grand nombre »
Le tour des galeries de la Fiac - Star système !
Le tour des galeries de la Fiac - À l’avant-garde !
Orlan - « Vendre, sans être traité comme une marchandise »
Florian Pugnaire - « Le rapport à l’œuvre est différent »
Le tour des galeries de la Fiac - Stands by…
Prix d’art contemporain - Les jeux sont faits !
Satellites - L’offre du off !
Cet article a été publié dans L'ŒIL n°640 du 1 novembre 2011, avec le titre suivant : Le tour des galeries de la Fiac - Les nouvelles venues