PARIS - « Roma Pop » : l’association de ces deux termes est pour le moins surprenante, Rome n’ayant jamais été, comme chacun le sait, la capitale du pop art.
Derrière le titre un peu provocateur de l’exposition de la galerie Tornabuoni, à Paris, il faut simplement voir une volonté de montrer ce qui se passait à Rome dans les années 1960, parallèlement à la scène milanaise et ses Fontana, Dadamaino, Castellani, Scheggi, ou à la ville de Turin fief de l’Arte povera. « Il ne s’agit en aucun cas de réécrire l’histoire du pop art », indique avec humour Michele Casamonti, le directeur de la galerie. On le croit d’autant plus volontiers que cela serait difficile. En revanche, la sélection d’une vingtaine d’œuvres ici réunies (proposées entre 18 000 et 350 000 euros), montre que les huit artistes qui la composent, sans jamais avoir voulu être pop, ni courir derrière, ont témoigné d’un esprit, d’une attitude proches des préoccupations des maîtres anglais ou américains, notamment dans la réutilisation d’images iconiques. L’ensemble permet surtout de découvrir des artistes, peu connus en France, de l’école de Piazza del Popolo, à l’exemple de Tano Festa ou de Franco Angeli, et de voir un Mario Schifano et un Pino Pascali splendides.
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Le pop à Rome
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Abonnez-vous dès 1 €« Roma Pop », Galerie Tornabuoni, 16, avenue Matignon, 75008 Paris, 01 53 53 51 51, www.tornabuoni.fr. Jusqu’au 26 mars.
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°451 du 19 février 2016, avec le titre suivant : Le pop à Rome