PARIS
XXe Siècle - C’est un événement inédit : la spirale de l’exposition « Surréalisme » au Centre Pompidou se prolonge dans 36 galeries parisiennes et plusieurs librairies, en partenariat avec le musée.
Dans le cadre de ce « Paris surréaliste », la Galerie Minsky consacre une petite rétrospective à Leonor Fini (1907-1996), dont deux toiles sont présentées au Centre Pompidou – Quatorze chats dans la forêt, et une envoûtante Extrême nuit, où une jeune fille aux allures de nymphe ou de fée dialogue avec un étrange oiseau à visage humain. À travers une sélection d’œuvres, la galerie retrace la carrière de cette artiste née en Argentine, qui grandit à Trieste et arrive à Paris en 1931 à l’âge de 24 ans. Elle y rencontre les surréalistes, expose avec eux, mais refuse de faire partie stricto sensu d’un mouvement dans lequel elle craint de perdre sa liberté. « Ma peinture suit les chemins que prennent les rêves », déclarait cette artiste dont la peinture est peuplée d’êtres oniriques et androgynes, de femmes en armure, de visages aux yeux hypnotiques. Premier volet d’une trilogie, cette exposition sera suivie de deux autres consacrées à l’artiste et à son compagnon Stanislao Lepri. Dans le cadre de « Paris surréaliste », quelques œuvres de Leonor Fini sont également présentées à la Galerie Raphaël Durazzo, en regard avec celles de Leonora Carrington et Dorothea Tanning. Surtout, une grande rétrospective consacrée à Leonor Fini se prépare avec le concours de la Galerie Minsky au Palazzo Reale de Milan en 2025, puis au Musée d’art moderne de Paris en 2027.
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Le chemin des rêves de Leonor Fini
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°779 du 1 octobre 2024, avec le titre suivant : Le chemin des rêves de Leonor Fini