À la suite d’une vente réalisée par Sotheby’s du Muse Inquietanti, œuvre présentée comme étant de Giorgio De Chirico, le sérieux du catalogue de l’artiste est de nouveau mis en cause.
En effet, l’acquéreur a refusé de s’acquitter du prix d’adjudication, après la découverte de l’œuvre au sein de la liste des contrefaçons réalisées par le célèbre faussaire Renato Peretti. Nombre de faux réalisés par ce dernier sont, d’après la liste dressée par ses soins en 1978, inclus au sein du catalogue raisonné. Au contraire, la Fondation De Chirico soutient que l’œuvre est authentique et décrit le faussaire comme un « mythomane », selon The Art Newspaper, mais pour autant se refuse à tout commentaire sur l’authenticité des œuvres publiées dans le catalogue et n’envisage nullement de vérifier les allégations de Peretti. Pour la seule œuvre du chantre de la métaphysique, quatre auteurs de catalogues se disputent le recensement de ses travaux, et les différences d’inclusion participent au trouble entourant l’authenticité des œuvres aujourd’hui en circulation. La présente affaire leur jette un nouveau discrédit, qui pourrait se révéler salutaire.
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Le catalogue raisonné De Chirico discrédité
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°408 du 28 février 2014, avec le titre suivant : Le catalogue raisonné De Chirico discrédité