Lors de la vente d’Art déco du 4 mars chez Tajan, 50 % des lots ont trouvé preneurs. Les amateurs ont par exemple bataillé pour emporter un vase en dinanderie de cuivre (1913) de Dunand, envolé à 72 200 euros (6 fois l’estimation haute), mais boudé une petite table haute de forme chinoise en bois laqué rouge ambré du même artiste.
Sur la dizaine de pièces issues de la collection particulière au cœur de la vacation, trois pièces de Ruhlmann ont été ravalées : une paire de bergères à l’assise un peu raide, un large canapé – qui n’est pas le meuble le plus facile à vendre – et une bibliothèque d’angle à laquelle il manquait quelques tablettes. « Le public n’était pas très présent car cette vacation programmée tôt dans la saison n’était pas dans la logique de notre timing habituel (novembre et mai pour les ventes de prestige), explique François Tajan. Mais mon client était pressé de vendre… »
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L’Art déco en demi-teinte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°189 du 19 mars 2004, avec le titre suivant : L’Art déco en demi-teinte