L’actualité des galeries - Novembre 2014

Per Kirkeby
Galerie Vidal-Saint Phalle – Paris-4e
Du 23 octobre au 22 décembre 2014 La galerie Vidal-Saint Phalle expose pour la sixième fois un ensemble d’œuvres de Per Kirkeby, grand artiste danois né en 1938 à Copenhague. La vingtaine de pièces superbes montrées (feuilles, peintures, œuvres sur Masonite) montre des paysages mi-figuratifs, mi-abstraits, qui traduisent, notamment dans de grandes toiles très colorées, la force de la nature et l’énergie vitaliste qui habite les éléments naturels ainsi que les êtres vivants. La fourchette des prix va de 4 500 à 16 000 euros pour les dessins et de 48 000 à 120 000 euros pour les peintures. Un beau catalogue, préfacé par l’historien de l’art Lorand Hegyi, est publié à cette occasion.

« Per Kirkeby. Œuvres récentes », galerie Vidal-Saint Phalle, 10, rue du Trésor, Paris-4e, www.vidal-stphalle.com

Ahmet Günestekin
Galerie Marlborough – Monaco
Jusqu’au 14 novembre 2014 Né en 1966 à Batman, en Turquie, Ahmet Günestekin est un autodidacte qui crée des œuvres optiques donnant une place centrale au soleil. Pour son premier solo show à la galerie Marlborough de Monaco, cet artiste singulier, inspiré tant par les productions artisanales vernaculaires de son pays que par le yézidisme, religion kurde qui se focalise sur le disque solaire, montre une série de toiles vibrantes dont les motifs qui émergent du support plan donnent l’impression de contempler des objets en 3D. Les prix varient de 22 000 à 170 000 dollars. « Ahmet Günestekin, L’Héritier du disque solaire », galerie Marlborough, 4, quai Antoine-1er, Monaco, www.marlborough-monaco.com

Marcheschi
Galerie Univer – Paris-11e
Jusqu’au 22 novembre 2014 Pour sa première expo personnelle à la galerie Univer, Jean-Paul Marcheschi, peintre et écrivain né à Bastia en 1951, présente une quinzaine d’œuvres inédites, issues de ce que l’artiste appelle son « pinceau de feu ». Ces œuvres, composées de matière noire, de cire et de suie, rappellent la beauté ténébreuse des peintures noires de Goya, artiste à qui Marcheschi a rendu hommage en 2012 à travers son ouvrage Goya, voir l’obscur. Les prix démarrent à partir de 700 euros pour les petits formats papier. « Jean-Paul Marcheschi. La Constellation du serpent », galerie Univer/Colette Colla, 6, cité de l’Ameublement, Paris-11e, www.galerieuniver.com

Bernard Rancillac 
Galerie Lélia Mordoch – Paris-6e
Jusqu’au 8 novembre 2014 Bernard Rancillac, artiste phare de la Figuration narrative, revient en grande forme à la galerie Lélia Mordoch pour dévoiler une série de peintures récentes mettant en scène Mickey, célèbre souris hollywoodienne qu’il peint depuis longtemps comme… un agent de la CIA ! Ce peintre, à l’humour sarcastique, imagine la jeunesse de ce personnage, du berceau à la sortie de la messe. S’il a déjà réalisé des toiles avec Mickey dans un style purement BD, c’est la toute première fois que Rancillac mélange deux genres dans sa peinture politique, mixant les personnages de bande dessinée avec le portrait dans son acception classique. Les prix oscillent entre 3 000 et 80 000 euros. « Bernard Rancillac. Encore lui », galerie Lélia Mordoch, 50, rue Mazarine, Paris-6e, www.leliamordochgalerie.com

Turi Simeti
Tornabuoni Art – Paris-8e
Jusqu’au 20 décembre 2014 La galerie Tornabuoni Art, qui représente les meilleurs artistes italiens de la seconde moitié du XXe siècle, consacre un solo show à Turi Simeti, plasticien né en 1929 à Alcamo. Quarante œuvres emblématiques de la trajectoire de cet artiste, qui a rompu avec la planéité de la toile pour créer des tableaux-reliefs se jouant de l’ombre et de la lumière, sont exposées dans tout l’espace de la galerie : rez-de-chaussée, sous-sol et bureau. Les prix se situent entre 30 000 et 150 000 euros. « Turi Simeti, Rétrospective », Tornabuoni Art, 16, avenue Matignon, Paris-8e, www.tornabuoniart.fr

Roland Topor
Galerie Anne Barrault – Paris-3e
Jusqu’au 29 novembre 2014 Anne Barrault fait plaisir à tous les amoureux d’art graphique en montrant dans sa galerie une soixantaine d’œuvres, dont des dessins originaux, du génial Roland Topor (1938-1997), qui s’est servi de son imagination débordante pour opposer aux diktats sociétaux l’échappement libre de l’inconscient. La galeriste, qui expose également des documents relatifs à son travail dans la presse, précise : « L’idée générale de cette exposition est de montrer des œuvres peu ou pas vues de Topor, des curiosités, des jeux graphiques, des études. » On y court ! « Roland Topor, génie connu et méconnu », galerie Anne Barrault, 51, rue des Archives, Paris-3e, www.galerieannebarrault.com

Alain Bublex
Galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois – Paris-6e
Jusqu’au 8 novembre 2014 Pour sa onzième exposition personnelle chez les Vallois, Alain Bublex, né à Lyon en 1961, dévoile une quinzaine d’œuvres combinant photographie et dessin numérique. Ce plasticien s’interroge sur l’une de ses marottes : le paysage, tant dans sa construction, ou sa ruine, que dans sa signification au sein de notre culture occidentale ; l’artiste joueur en venant ici à mêler citations, réinterprétations et invention, mais aussi photographie, dessin et modélisation. Les prix sont compris entre 5 000 et 50 000 euros. « Alain Bublex, arrière-plan », galerie Georges-Philippe & Nathalie Vallois, 36, rue de Seine, Paris-6e, www.galerie-vallois.com

La question de l’intime
Galerie Françoise Paviot – Paris-2e
Jusqu’au 29 novembre 2014 Qu’est devenu l’intime aujourd’hui ? Quelles relations la photographie entretient-elle de nos jours avec elle ? Au travers des regards d’Ann Mandelbaum, Aubie Golombek, Benjamin Deroche, Bogdan Konopka, Irem Sozen et Iris Schiller, Françoise et Alain Paviot (qui fêtent cette année leurs quarante ans de galerie) ouvrent à une diversité de points de vue sensibles, sources d’analyse, de projections et d’émotions qu’Anne Racine, Jean-Claude Lemagny, Guy Bourreau, Michèle Debat, Nathalie Gallon et Iris Schiller, invités à regarder chacun un de ces travaux, développent. Une introspection du secret indissociable « du co-naître » pour reprendre le terme de Jean-Claude Lemagny à propos d’Aubie Golombek. « Six Personnalités en quête d’intime », Galerie Françoise Paviot, 57, rue Sainte-Anne, Paris-2e, www.paviotphoto.com

Vladimir Velickovic
Galerie Anne-Marie et Roland Pallade – Lyon (69)
Jusqu’au 6 décembre 2014 Anne-Marie et Roland Pallade organisent pour la troisième fois dans leur galerie une exposition personnelle de Vladimir Velickovic, né en 1935 à Belgrade (Yougoslavie). Une vingtaine d’œuvres très récentes (huiles sur toile, collages/dessins sur carton) montrent des corbeaux charognards, des têtes coupées ainsi que des feux ardents. L’artiste révolté note : « C’est une épreuve de vitesse entre mes toiles et moi-même. Je fais la course contre mon tableau et il rivalise avec moi. » Les prix des pièces vont de 5 000 à 70 000 euros. « Vladimir Velickovic. Peintures & collages », Galerie Anne-Marie et Roland Pallade, 35, rue Burdeau, Lyon (69), www.pallade.net

Mitja Tusek
Galerie Bernard Ceysson Saint-Étienne (42)
Jusqu’au 6 décembre 2014 Après l’avoir montré en 2011 à Genève et en 2013 à Luxembourg, Bernard Ceysson expose à Saint-Étienne le travail pictural du Slovène Mitja Tusek, né en 1961 à Maribor. Une quinzaine de pièces récentes montrent des paysages/abstractions qui semblent se souvenir aussi bien de Courbet que d’expressionnistes abstraits, notamment Pollock et Rothko. Ces peintures, qui n’hésitent pas à provoquer des accords inattendus de couleurs, sont proposées à des prix compris entre 6 500 et 32 000 euros. « Mitja Tusek », Galerie Bernard Ceysson, 8, rue des Creuses, Saint-Étienne (42), www.bernardceysson.com

40 ans de galerie
Galerie Hélène Trintignan – Montpellier (34)
Jusqu’au 22 novembre 2014 Cet automne, Hélène Trintignan fête les quarante ans de sa galerie en organisant une exposition collective réunissant une quarantaine d’œuvres de vingt créateurs différents. Elle rend hommage aux artistes de Supports-Surfaces, qui lui ont toujours été fidèles (Buraglio, Bioulès, Cane, Dezeuze, Pincemin, Viallat), ainsi qu’aux plasticiens plus jeunes qui ont renouvelé dans les années 1980 la figuration (Combas, Corpet), tout en n’oubliant pas d’exposer des artistes de l’après-guerre qui lui sont chers, comme Olivier Debré et Henri Goetz. Un catalogue, préfacé avec émotion par Numa Hambursin, qui n’est autre que le fils de la galeriste, accompagne cette expo-somme. Les prix se situent entre 600 et 36 000 euros. « 40 ans de galerie 1974-2014 », Galerie Hélène Trintignan, 21, rue Saint-Guilhem, Montpellier (34), www.galerietrintignan.com

Hanns Schimansky
Galerie Jaeger Bucher – Paris-3e
Jusqu’au 15 novembre 2014 Pour son deuxième solo show à la galerie Jaeger Bucher, l’Allemand Hanns Schimansky montre un ensemble d’une quarantaine de pièces (œuvres sur papier et pliages), dont une série de dessins intitulée Orchestre micro-canonique, qui a été exposée récemment à l’Académie des beaux-arts de Berlin dans une salle dédiée à John Cage. Les pliages animés et la ligne dansante de Schimansky laissent deviner que le free jazz est une grande source d’inspiration pour ce plasticien, qui est également musicien (saxophoniste). Les prix oscillent entre 2 500 et 10 000 euros. « Hanns Schimansky : jusqu’au bout du jardin… », Galerie Jaeger Bucher, 5-7, rue de Saintonge, Paris-3e, www.galeriejaegerbucher.com

Caziel
Francis Maere Fine Arts – Gand (Belgique)
Jusqu’au 16 novembre 2014 Francis Maere Fine Arts, en collaboration avec la Galerie Whitford Fine Art de Londres, présente pour la première fois en Belgique une exposition de Caziel (1906-1988). Après avoir débuté comme peintre à Varsovie, cet artiste, en devenant ami avec Picasso à la fin des années 1940, a développé une abstraction géométrique chargée de poésie et d’émotions. Exposées dans les musées du monde entier, dont le Musée du Vatican et le Musée d’art moderne de la Ville de Paris, ces œuvres (huiles sur toile, feuilles) sont proposées à des prix allant de 10 000 à 60 000 euros. « Caziel. Espace-Abstraction », Francis Maere Fine Arts, Hotel Falligan, Kouter 172, Gand (Belgique), www.francismaerefinearts.be

Maîtres russes
Galerie Shchukin – Paris-8e
Jusqu’au 8 novembre 2014 La Galerie Shchukin dévoile une sélection d’œuvres sur papier inédites issues de la collection privée de Marina et Nikolay Shchukin. Consacré aux maîtres russes modernes, ce group show, dont le commissariat est assuré par Matthew Drutt, l’un des plus grands experts de l’histoire de l’art russe, présente dix-huit pièces graphiques (dessins, gouaches, aquarelles, collages, esquisses, affiches de propagande…) réalisées aussi bien par de jeunes pousses prometteuses que par des artistes russes reconnus, telle Natalia Goncharova. Les prix, pour ces œuvres d’exception, vont de 5 000 à 600 000 dollars. « Vie nocturne, vie sur scène et vie quotidienne par les maîtres russes modernes », Galerie Shchukin, 4, avenue Matignon, Paris-8e, www.galleryshchukin.com