La foire de Karlsruhe ouvre l’été en Allemagne

Désormais bien installée dans le paysage du Bade-Wurtemberg et dans le calendrier des foires, la foire de Karlsruhe revient pour une 19e édition. Ce salon réunit plus de deux cents galeries, majoritairement en provenance de différentes villes d’Allemagne, telles que Baumgarten (Fribourg), Friese (Berlin), Ludorff (Düsseldorf), Maulberger (Munich), Osper (Cologne) et Rotermund (Hambourg), mais aussi des enseignes étrangères, pour la plupart européennes, telles que Cortina (Barcelone), Gimpel & Müller (Paris)… Le spectre de la sélection embrasse près de 120 ans de création, de l’art moderne à l’art contemporain, selon un parcours réparti dans quatre vastes halls d’exposition bénéficiant de la lumière naturelle – on trouvera les œuvres les plus récentes « sorties d’atelier », dans le hall 2.

Si la peinture est le médium le plus représenté, une vingtaine d’exposants sont cette année spécialisés dans les estampes (lithographies, sérigraphies, aquatinte, etc.), et cinq consacrent leur espace à la photographie. Caractéristique de la foire, les présentations monographiques sont adoptées par la moitié des marchands, pour une plus grande lisibilité des stands. Placé sous le signe de « l’art et la communication », un hall sera cette année réservé à une programmation d’événements qui animeront la foire (conférences, rencontres, tables rondes, etc.). C’est dans ce même hall que sera présentée l’exposition 2022, centrée sur la figure féminine, qui comptera notamment des œuvres d’Éric Fischl, de Kiki Smith et de Nancy Spero.

Cette édition de la foire reprend également le principe d’espaces dévolus à la sculpture, intercalés entre les stands des galeries. On pourra ainsi voir des œuvres de Markus Lüpertz (Galerie Breckner), mais aussi de sculpteurs allemands reconnus comme Ottmar Hörl (Galerie Friese), Wulf Kirschner (Galerie van der Koelen) et Reiner Seliger (Galerie Schrade Schloß Mochental). Une nouvelle édition prometteuse, donc.