PARIS - Mis en examen pour « faux en écriture » et « abus de confiance » dans une affaire qui remonte à plus de onze ans, Jacques Tajan a été jugé les 21 et 24 janvier 2008 devant la 13e chambre du tribunal correctionnel de Paris.
Il lui est reproché d’avoir profité de la faiblesse d’une veuve fortunée âgée de 94 ans, Claire Baude, décédée en 1996. L’ancien commissaire-priseur aurait fait falsifier un procès-verbal de vente aux enchères concernant neuf tableaux ayant appartenu à la nonagénaire, et détourné un triptyque de Hans Bol. Parallèlement et indépendamment, la vieille dame était dépouillée par son entourage. Les légataires universels de Claire Baude, l’association Médecins du monde et l’Institut Pasteur, ont demandé des dommages et intérêts ainsi que la restitution de l’œuvre de Hans Bol ou, à défaut, la somme de 427 000 euros. Le parquet a requis quinze mois de prison avec sursis et 150 000 euros d’amende à l’encontre de Jacques Tajan. Le jugement, en délibéré, sera rendu le 28 mars.
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Jacques Tajan et la vieille dame
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°275 du 15 février 2008, avec le titre suivant : Jacques Tajan et la vieille dame