PARIS - Le 27 décembre 2012, le tribunal de commerce de Paris a condamné le galeriste Enrico Navarra à payer à son confrère genevois Pierre Huber les sommes qu’il lui devait au titre d’acquisitions d’œuvres d’art réalisées « à compte commun ».
Après que M. Huber eut décidé de mener un projet « également baptisé – Route de la soie – » avec un tiers collectionneur, M. Navarra avait laissé impayées un certain nombre de factures, rappelle le tribunal : près de 150 000 euros au titre du solde du prix des œuvres, dont il doit aujourd’hui s’acquitter. Par ailleurs, le tribunal a arrêté à la somme de 750 000 euros le montant de la réparation due par le défendeur, qui « a multiplié les gestes tendant à obtenir le discrédit le plus complet de M. Huber dans la profession », lui causant « un grave préjudice d’image et de réputation ».
Enfin, il a estimé que M. Navarra devait également 50 000 euros à M. Huber, qui a « manifestement perdu, en conséquence des agissements de M. Navarra, les bénéfices qu’[il] pouvait légitiment attendre des foires dont [il] a été de facto évincé ». Ce dernier a toutefois décidé de faire appel, déclarant s’en remettre à la justice « pour donner des suites appropriées à toutes les situations concernant ce litige ».
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Huber contre Navarra, suite
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Lire l’article complet sur www.LeJournaldesArts.fr
Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°387 du 15 mars 2013, avec le titre suivant : Huber contre Navarra, suite