Après le pêle-mêle des précédentes éditions, la majorité des exposants de Volta Show avaient misé cette année sur la lisibilité. Un choix payant. Chez Cosar HMT (Düsseldorf), les acheteurs se sont ainsi précipités sur les peintures très cinématographiques de Melissa Gordon, tout juste âgée de 25 ans. Sur Liste, le meilleur, comme la projection de Laurent Montaron chez Schleicher Lange (Paris), côtoyait le pire à l’image de l’œuvre de Dan Colen. Composée de toiles maculées de traces de rouge à lèvres ou de collages de chewing-gum, cette pièce « sibylline » s’est pourtant vendue pour 100 000 dollars chez Peres Projects (Los Angeles-Berlin). De son côté, le salon Design Miami est sacrément monté en grade en prenant pied sous la coupole des anciennes halles de Bâle. Grâce à une meilleure organisation et à des horaires plus adaptés, les marchands ont fait florès. Patrick Seguin (Paris) a vendu sa grande maison démontable de Prouvé pour les sinistrés de Lorraine (280 000 euros) tandis qu’un collectionneur étranger a réservé chez Yves Macaux (Bruxelles) un superbe ensemble de meubles de Koloman Moser. Kreo (Paris) a lui cédé en un tour de main deux exemplaires de la table Rizière des frères Bouroullec et un miroir en carbure de silicium de Martin Szekely. Que du bonheur !
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Des foires off au top
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°262 du 22 juin 2007, avec le titre suivant : Des foires off au top