C’est un voyage exotique qui attend les Parisiens au retour de leurs vacances : les antiquaires et galeristes participent à la première Biennale des Arts asiatiques. Internationale, elle promet par son éclectisme et le caractère exemplaire, rare, des objets exposés, représentatifs de toutes les techniques extrême-orientales, d’être l’occasion unique d’un échange entre amateurs, curieux et experts. L’ASAA (Association des Spécialistes des Arts asiatiques), qui en est l’organisateur, a invité un laboratoire de recherche appliquée (Alliance Science Art-Francine Maurer) à se mettre à la disposition du public. D’excellents antiquaires spécialisés seront réunis : de grands marchands qui sont aussi de fortes personnalités, des lettrés, de solides initiés, des aventuriers de l’art, des poètes amoureux de leurs objets.
11 d’entre eux sont parisiens, les autres viennent de Bruxelles, Londres, Lisbonne, Amsterdam, Milan, New York ou Tokyo. Quant aux objets présentés, ils sont aussi variés que précieux : céramiques, comme ce véritable portrait d’argile polychrome décorée des insignes des Mandarins, émaux, laques, ou bien encore de magnifiques fibules, véritable travail d’orfèvre, prêtées pour l’occasion. Voici donc, avec cette première Biennale des Arts asiatiques à Paris, un programme d’exposition très convaincant et prometteur, qui semble, pour un coup d’essai, être un coup de maître. En marge de cette Biennale, la galerie Myrna Myers, spécialisée en arts d’Extrême-Orient, présente une exposition sur le thème « Les Parures comme langage » : un ensemble d’ornements en pierres dures – jade, cristal de roche, ambre – de la période néolithique à l’époque Qing. Le visiteur peut ainsi contempler diverses pièces ouvragées comme cet élément représentant un oiseau de proie attaquant un cygne, en jade vert translucide.
- PARIS, Jardin des Tuileries, Carré des Sangliers, 21-25 septembre et galerie Myrna Myers, 11, rue de Beaune, tél. 01 42 61 11 08, 19 septembre-19 octobre.
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Chinoiseries à Paris
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°158 du 8 novembre 2002, avec le titre suivant : Chinoiseries à Paris