CASABLANCA / MAROC
Profitant du coup de projecteur de l’exposition "Prête-moi ton rêve", les enseignes locales ont organisé une "Nuit des galeries".
Loin des manifestations de Paris, Londres ou Berlin, et dans un ensemble très inégal, 17 galeries se sont jointes à une "Nuit des galeries", qui se tenait jeudi 20 juin dans le cadre de l’exposition d’art contemporain africaine itinérante "Prête-moi ton rêve". « Il y a une vingtaine de galeries sérieuses à Casablanca. Un chiffre important compte tenu du passé. Bien que quelques galeries soient géographiquement proches, habituellement nous nous entendons pour ne pas vernir simultanément, car nous avons le même public. » confie Fihr Kettani (*), directeur de la Galerie 38.
Le Maroc n’est pas - encore - reconnu pour ses galeries d’art contemporain. Aucune enseigne marocaine ne participe aux grandes foires. Pourtant, depuis 2006, avec l’arrivée de galeries spécialisées (Galerie Shart, Atelier 21, Galerie Loft ou Artspace), le marché se structure. Et si la foire d’art contemporain africaine 1-54 a élu domicile à Marrakech, profitant des touristes très présents, les galeries sont surtout installées à Casablanca, capitale économique du pays.
« Casablanca, d’un point de vu maroco-marocain est le poumon culturel du pays. La ville est celle qui concentre le plus de galeries et d’événements artistiques » explique Fihr Kettani. Ce dernier a choisi de montrer les dernières toiles d’un artiste reconnu à l’international ; le sénégalais Soly Cissé.
A l’instar de la Galerie du 38, la plupart des enseignes défendent des plasticiens africains surtout marocains. C’est notamment le cas de la doyenne des galeries du pays, anciennement Venise Cadre (fondée en 1946), renommée GVCC lors du changement de direction en 2010, qui promeut exclusivement des jeunes talents de moins de 40 ans basés au Maroc.
Autre témoin d’un certain essor du marché, la création de la première Association des galeries marocaine en mai 2019. Présidé par Mehdi Hadj Khalifa, directeur de la galerie GVCC, l’association ambitionne de fédérer les galeries et de rédiger une charte déontologique.
Contrairement à ce que nous avions indiqué, le nom du directeur de la Galerie 38 est Fihr Kettani, et non Firdaouss Mouani, qui est chargée de la communication.
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A Casablanca, les galeries commencent à s’organiser
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