Vingt pays, représentés par 260 galeries, participent cette année à la Foire de Bâle, du 10 au 15 juin. Les exposants, parmi lesquels 36 Français, font ici figure d’heureux élus : N’ont-ils pas été choisis parmi 700 candidats ? Cette impitoyable sélection s’analyse à la fois comme la cause et la conséquence d’une manifestation sans rivale : en ne retenant que les meilleurs postulants, Bâle maintient d’une année sur l’autre le niveau d’excellence à l’origine de son succès. Sa durée ne dépassant pas cinq jours, la foire pourrait n’être qu’une sorte de « grand messe » réunissant le gotha de l’art contemporain. Mais elle marque le point culminant de la saison à la veille de la coupure estivale : ici s’échangent œuvres et informations en un vaste forum qu’animent marchands, artistes, collectionneurs et conservateurs de musées. Ici s’esquissent les grandes orientations de l’année à venir.
La foire évite toute dérive vers la sclérose en ménageant une large place à la création la plus contemporaine : ainsi, 26 galeries bénéficieront de stands subventionnés pour y présenter des « one person shows » consacrés à de jeunes artistes.
Bâle, Messe Basel, 10-15 juin.
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Bâle au pinacle
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°497 du 1 juin 1998, avec le titre suivant : Bâle au pinacle