La galerie Manny Silverman est un des hauts lieux de l’art américain d’après-guerre à Los Angeles. Après les expositions Motherwell et Goldberg, deux autres artistes historiques y sont présentés : Ray Johnson et James Brooks.
Tout d’abord, Ray Johnson. Artiste audacieux comme tout droit sorti de « Vente à la criée du lot 49 » de Thomas Pynchon, initiateur à la Schwitters, on connaît de lui les portraits du King et de James Dean, maculés de logo de paquets Lucky Strike qui signent la genèse du Pop Art. Au milieu des années 1950, influencé par Rauschenberg et Twombly, élève d’Albers et de Zadkine, Johnson compose des « moticos », des petits collages de découpes de magazines retouchés à l’encre. Il commence alors sa grande production de Mail Art. L’exposition se concentre sur les collages plein d’humour et de délicatesse.
Plus spécifique des tendances de la galerie est l’exposition consacrée à James Brooks, un des maîtres de la gestuelle américaine avec Hoffman, De Kooning, Guston... des artistes également visibles chez Manny Silverman. Le lieu, avec sa large bibliothèque, son accrochage accueillant, apporte des éclairages historiques au cœur d’Hollywood.
« Ray Johnson » jusqu’au 10 avril ; « James Brooks » jusqu’au 10 mai ; LOS ANGELES, Manny Silverman gallery, 619 North Almont Drive, tél. 310 659 82 56.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Après-guerre américaine
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°557 du 1 avril 2004, avec le titre suivant : Après-guerre américaine