TUNIS (TUNISIE) [09.05.14] – Lors d’un colloque sur la Société Civile et le patrimoine à Hammamet le 5 mai 2014, le ministre de la Culture tunisien, Mourad Sakli, a annoncé vouloir créer un réseau durable avec différents acteurs, « en vue de préserver le patrimoine culturel matériel et immatériel ».
Un nouveau pas semble avoir été franchi à l’ouverture du 3ème colloque de la Société civile et du patrimoine à Hammamet, le 5 mai. Mourad Sakli, ministre de la Culture tunisien, a présenté à cette occasion un plan visant l’interactivité entre divers acteurs afin de valoriser le patrimoine culturel du pays.
Régions et associations sont ainsi sollicitées dans le but, notamment, d’inventorier le patrimoine culturel. Une première étape consiste en la création d’une base de données numérique du patrimoine matériel. Cet outil permettra entre autres de prouver la propriété de la Tunisie sur ses biens culturels auprès des organisations internationales, dont l’UNESCO. La Tunisie est partie prenantes à différentes conventions de protection du patrimoine de l’UNESCO, dont celle sur le patrimoine mondial, ratifiée le 10 mars 1975 ou sur le patrimoine immatériel quant à elle ratifiée le 24 juillet 2006. La constitution d’inventaires pourrait ainsi lui permettre la classification de son patrimoine ayant pour finalité une protection pérenne et internationale.
La décentralisation de l’administration du patrimoine devrait se concrétiser par la création de « centres régionaux de patrimoine matériel et immatériel ». Des commission consultatives culturelles seront également crées, selon le ministre, qui seront en charge de l’attribution des subventions publiques. Dans cette optique, les fonds publics devraient être orientés « vers des projets productifs et rentables sur les plans économique et culturel ». En outre, les régions devront être « obligatoirement représentées au sein du haut comité pour la culture », selon les termes repris par le journal DirectInfo.
Sollicitées par le ministre, les associations culturelles et leurs représentants sont appelés « à la création de mécanismes d’actions communes avec le concours de l’administration ». Leur travail devra donc être entrepris avec le concours et le soutien de l’administration centrale ou régionale. Des partenariats avec des organisations internationales seraient aussi un moyen de donner une étendue supplémentaire à leur action de valorisation et de protection.
L’accès à la totalité de l’article est réservé à nos abonné(e)s
Le ministère de la Culture tunisien veut mieux gérer son patrimoine
Déjà abonné(e) ?
Se connecterPas encore abonné(e) ?
Avec notre offre sans engagement,
• Accédez à tous les contenus du site
• Soutenez une rédaction indépendante
• Recevez la newsletter quotidienne
Abonnez-vous dès 1 €Thermes d'Antonin de Carthage, Tunisie - Photo BishkekRocks - 2004