LYON [17.12.2009] – La cour de Cassation a confirmé l’arrêt de la cour d’appel de Grenoble qui avait condamné Thierry Ehrmann à remettre en l’état « la Demeure du Chaos ». L’homme d’affaires et artiste compte poursuivre le combat devant la Cour européenne des droits de l’homme.
L’invocation du droit moral de l’artiste n’aura pas suffi à convaincre la cour de cassation. Celle-ci vient de confirmer, dans un second pourvoi, l’arrêt de la cour d’appel de Grenoble qui avait ordonné la remise en état de « la demeure du Chaos » , se plaçant sur le terrain du droit de l’urbanisme.
Ce relais de poste du XVIIe, situé dans une commune rurale de la banlieue lyonnaise, résidence de l’homme d’affaires Thierry Ehrmann ( fondateur d’Artprice ) et siège de son entreprise, a été transformé au fil du temps, depuis 1999, en une « oeuvre au noir se nourrissant du chaos alchimique de notre XXIe siècle, tragique et somptueux dont les braises naissent le 11 Septembre » selon les termes de l’artiste. Celui-ci met en avant par ailleurs, le grand nombre de visiteurs qui se rendent dans un lieu « quasi muséal » .
La bataille judiciaire a débuté en 2004, avec la plainte du maire, furieux de la dégradation visible de l’extérieur d’un bâtiment ancien.
Thierry Ehrmann a indiqué dans un communiqué, qu’il comptait poursuivre le combat judiciaire devant la Cour européenne des droits de l’homme, se fondant sur la liberté d’expression de l’artiste.
Demeure du Chaos - © www.999demeureduchaos.org
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La cour de Cassation ordonne la remise en état de la « Demeure du Chaos »
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