Un protocole d’accord pour la restauration de l’hôtel Lambert à Paris a été signé le 22 janvier Rue de Valois, en présence du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, entre son propriétaire, le cheikh Hamad Ben Abdallah Al-Thani, neveu de l’émir du Qatar, et l’association Paris historique (lire le JdA no 297, 20 fév. 2009, p. 6).
Le propriétaire a accepté d’amender le projet de restauration et l’association de défense du patrimoine a renoncé en conséquence à son action en justice lancée en août 2009 pour contester certains points de l’ambitieux projet de restauration élaboré par l’architecte en chef des Monuments historiques Alain-Charles Perrot.
Le projet d’un parking situé sous la cour d’honneur aurait donc été définitivement abandonné, tout comme le rehaussement du parapet du mur donnant sur le quai. Quant à l’ascenseur prévu dans le cabinet de Jean-Baptiste Lambert, il est maintenu mais ne doit pas toucher au plafond historié. Les vestiges du XIXe siècle, témoins du passage de la famille polonaise Czartoryski, devront également être conservés, ainsi qu’un maximum de pierres de parement – qui devaient être remplacées à 40 %.
De son côté, l’association a accepté qu’une partie de la cour d’honneur soit creusée pour un local technique et que certaines lucarnes soient supprimées. Les travaux, estimés à plus de 35 millions d’euros, vont donc bientôt pouvoir commencer sur ce fleuron architectural du XVIIe siècle.
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Hôtel Lambert : dernier acte
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°318 du 5 février 2010, avec le titre suivant : Hôtel Lambert : dernier acte