D’un coût total de 134 millions de livres (environ 1,47 milliard de francs), la Tate Modern est le plus onéreux projet jamais consacré aux arts plastiques en Grande-Bretagne.
129 millions de livres ont déjà été réunies, grâce à un montage financier mêlant institutions publiques et fonds privés. La Lottery’s Millennium Commission a lancé le coup d’envoi en 1995, en attribuant au musée 50 millions de livres, auxquelles se sont ajoutées l’année suivante les 12 millions de l’English Partnerships (agence de l’État pour le réaménagement urbain) pour l’acquisition de la centrale électrique de Bankside. L’Arts Council a, lui, alloué 6 millions de livres pour la construction des salles d’expositions temporaires. Les 59 millions de livres restantes viennent de fondations et de donateurs privés, britanniques pour une petite majorité. Les coûts d’exploitation annuels de la Tate Modern, sont, eux, estimés à 12 millions de livres. Le ministre de la Culture, Chris Smith, a annoncé qu’il augmenterait la subvention de l’État à la Tate de 5 millions de livres pour le nouvel exercice financier (et de 6 millions pour le suivant). La Tate perçoit déjà chaque année 20 millions de livres de l’État pour financer ses projets : la Tate Britain, la Tate Liverpool ou la Tate St Ives. La Tate Modern devra toujours lever 6 millions de livres par an, sous forme de donations, partenariats et recettes de ses boutiques et restaurants. Mais l’accès à la collection permanente sera gratuit.
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Un montage financier pour un projet millésimé
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans Le Journal des Arts n°105 du 12 mai 2000, avec le titre suivant : Un montage financier pour un projet millésimé