LE HAVRE
Pour la cinquième édition d’« Un été au Havre », son directeur artistique Jean Blaise a choisi un thème qui lui paraît « correspondre merveilleusement à l’état d’esprit généré par la pandémie » pour mettre en abyme le caractère de la ville : l’illusion, les apparitions-disparitions, le faux-semblant.
Il a donc invité Arthur Gosse, Chiki, Guillaumit, Patrick Murphy, Antoine Schmitt, le collectif d’art écologique HeHe, le street artist Pierre Delavie, la graphiste havraise Laura Kopf et le plasticien italien Fabio Viale à installer des œuvres dans l’espace public. Elles cohabiteront avec les dix réalisations pérennes issues des éditions précédentes – dont la Catène de conteneurs de Vincent Canivet et UP#3, la structure blanche de Sabina Lang et Daniel Baumann posée sur la plage. Plusieurs expositions complètent le dispositif. Philippe de Gobert investit le MuMA avec des maquettes de bâtiments et des photographies crépusculaires proposant une vision originale de la renaissance architecturale du Havre d’après-guerre. Fabio Viale, dont la Vénus tatouée orne l’affiche de l’événement, expose au Pasino. Le Portique accueille Nécrocéan de Théo Mercier, qui évoque la circulation des marchandises et des déchets sur les mers avec des assemblages poétiques de matériaux de récupération. Enfin, au Museum d’histoire naturelle, Australie-Le Havre, l’intimité d’un lien fait dialoguer 200 dessins de Charles-Alexandre Lesueur et Nicolas-Martin Petit, de l’expédition Bonaparte vers l’Australie, avec des créations contemporaines de communautés aborigènes.
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Un havre pour l’art
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°745 du 1 juillet 2021, avec le titre suivant : Un havre pour l’art