Rétrospective - La Pedrera de Barcelone célèbre le travail d’Antonio López, né à Tomelloso (Ciudad Real) en 1936, figure de proue du mouvement réaliste espagnol de la seconde moitié du XXe siècle.
Cette rétrospective, qui retrace ses soixante-dix ans de carrière, présente une sélection de quatre-vingts peintures, sculptures et dessins, de ses premières compositions réalisées à Tomelloso pendant son adolescence à ses œuvres d’inspiration bibliques des années 1960, jusqu’à ses vues récentes de Barcelone, où il vit et travaille. López a participé à la scéno-graphie de l’exposition, n’occultant aucun de ses thèmes de prédilection : les paysages domestiques, urbains, les natures mortes et la figure humaine, inspirés de son observation attentive du quotidien. De ses œuvres se dégagent la même sérénité, la même impression de silence, dans une unité troublante. Ses sculptures, de son premier buste doré, Mari, réalisé en 1962, à la sculpture Fatima (2018), traduisent avec une grande justesse l’émotion humaine. Ses nombreuses vues hyperréalistes, de Madrid principalement, ne sont pas moins remarquables, sa maîtrise poussée de la lumière faisant irradier ses grandes compositions, dont la clarté contraste avec la semi-obscurité de ses vues d’atelier, intimes et mystérieuses. Ce bel hommage révèle toute la sensibilité du travail de López.
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L’hyperréalisme d’Antonio López
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Abonnez-vous dès 1 €Cet article a été publié dans L'ŒIL n°769 du 1 novembre 2023, avec le titre suivant : L’hyperréalisme d’Antonio López